Les grandes banques persistent dans le financement du charbon malgré les promesses environnementales

La contradiction entre discours et actions bancaires #

Malgré des engagements de façade pour réduire leur empreinte carbone, plusieurs grandes banques internationales continuent de financer des projets fortement polluants, notamment dans le secteur du charbon. Un récent rapport du centre Transition Pathway Initiative (TPI), basé à la London School of Economics, met en lumière cette problématique criante.

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Le constat est alarmant : sur 26 banques transnationales étudiées, 22 envisagent encore de financer de nouvelles activités liées au charbon. Cette révélation souligne un écart significatif entre les déclarations publiques et les actions concrètes de ces institutions financières.

Les risques économiques d’un soutien au charbon #

En continuant à alimenter financièrement des industries à haute émission de carbone, ces banques exposent non seulement l’économie mondiale à des risques réglementaires accrus, mais aussi à des instabilités commerciales et physiques liées au changement climatique. Simon Dietz, directeur de recherche au TPI, souligne la lenteur des actions bancaires face à l’urgence climatique.

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Le rapport du TPI indique que seulement 19% des plans d’action des banques pour réduire leur empreinte carbone d’ici 2035 sont en adéquation avec les objectifs de l’accord de Paris pour limiter le réchauffement climatique à 2°C. Ce pourcentage chute dramatiquement à 3% pour l’objectif plus ambitieux de 1,5°C.

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Des engagements climatiques encore insuffisants #

Les banques européennes et japonaises sont légèrement en avance sur leurs homologues nord-américains en termes d’objectifs de décarbonation sectorielle, mais le tableau global reste sombre. Le rapport critique la portée limitée des engagements pris par les banques, notamment parce que de nombreux secteurs d’activité émetteurs de CO2 sont exclus de ces promesses.

« Promettre la neutralité carbone est devenu courant, mais ces engagements restent limités dans leur portée, »

déclarent les auteurs de l’étude, soulignant que seulement 22% des revenus des banques sont couverts par des engagements climatiques.

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Le rapport du TPI soulève un besoin urgent pour les banques d’intégrer plus systématiquement les questions climatiques dans leurs opérations. La liste des recommandations suggère :

  • Une révision complète des politiques de financement pour exclure définitivement les énergies fossiles.
  • Un renforcement des contrôles internes pour assurer la cohérence entre les engagements publics et les actions réelles.
  • Une transparence accrue dans les rapports annuels sur les progrès en matière de décarbonation.

Face à ces défis, la transition vers des pratiques bancaires plus durables est non seulement une responsabilité éthique mais aussi une nécessité économique. Les investisseurs et les régulateurs commencent déjà à exiger des comptes plus rigoureux sur les impacts environnementaux des activités financées. Les banques qui ne s’adapteront pas risquent de se trouver désavantagées dans un monde où la durabilité devient une priorité incontournable.

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