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Coup de théâtre chez Intermarché ! Après avoir racheté près de 300 magasins Casino, l’enseigne pourrait en fermer 28 jugés non rentables. Cette décision pourrait avoir un impact majeur : jusqu’à 700 emplois menacés. Pourtant, Intermarché assure ne pas avoir pris de décision définitive et cherche encore des solutions. Le groupe Les Mousquetaires fait face à un défi de taille : comment sauver ces magasins en difficulté ?
Les loyers élevés, le manque d’investissement et la fuite des clients compliquent la situation. Une rencontre avec le gouvernement est prévue pour tenter d’éviter le pire. Pendant ce temps, d’autres enseignes, comme Carrefour ou Lidl, pourraient entrer dans la danse.
Une acquisition qui tourne au casse-tête
Intermarché pensait faire une bonne affaire en rachetant près de 300 magasins Casino. Mais aujourd’hui, l’enseigne se retrouve face à un vrai problème. Parmi ces magasins, 28 ne sont pas rentables. Ils coûtent trop cher à entretenir et attirent moins de clients. Cela met l’enseigne dans une position délicate.
Lors du rachat, certains experts du secteur avaient déjà alerté sur les risques. Beaucoup de ces magasins avaient perdu des clients à cause des prix élevés pratiqués par Casino avant leur vente. D’autres ont des loyers trop chers, ce qui rend leur exploitation difficile.
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Résultat, Intermarché pourrait fermer ces points de vente pour ne pas accumuler de pertes. Mais une telle décision ne se prend pas à la légère. Fermer un magasin signifie licencier du personnel, ce qui est toujours un choix compliqué. C’est pourquoi Intermarché tente encore de trouver une issue. L’enseigne doit faire vite, car la situation devient urgente.
700 emplois en péril : les salariés dans l’incertitude
Derrière ces fermetures potentielles, il y a des centaines de salariés qui s’inquiètent pour leur avenir. Si ces magasins ferment, 500 à 700 personnes pourraient perdre leur emploi. C’est une situation difficile pour ces travailleurs qui, pour la plupart, n’ont aucune certitude sur ce qui va se passer.
Certains employés espéraient que le rachat par Intermarché serait une chance de relancer leur magasin et de travailler dans de meilleures conditions. Mais aujourd’hui, l’inquiétude grandit. Beaucoup ne savent pas s’ils auront encore un emploi demain.
L’enseigne assure qu’elle fait tout son possible pour éviter ces licenciements. Mais pour l’instant, aucune solution claire n’a été annoncée. Les salariés attendent des réponses, espérant une décision qui leur permettra de garder leur travail et leur stabilité.
Intermarché cherche des solutions, le gouvernement s’en mêle
Face à cette situation tendue, Intermarché ne veut pas agir trop vite. L’enseigne affirme que rien n’est encore décidé et qu’elle étudie plusieurs solutions pour garder ces magasins ouverts.
Le gouvernement suit aussi cette affaire de près. Les représentants de l’État, notamment des proches du Premier ministre, ont prévu une réunion. L’objectif est d’éviter les licenciements et de voir si des aides ou des solutions existent pour sauver ces magasins.
Cette rencontre pourrait être décisive pour l’avenir des employés et des magasins concernés. Si le gouvernement accorde une aide financière ou propose des ajustements, Intermarché pourrait revoir sa position. Mais pour le moment, tout reste encore incertain.
Carrefour, Lidl… Qui pourrait racheter ces magasins ?
Si Intermarché ne parvient pas à sauver ces magasins, une autre solution existe : les vendre à d’autres enseignes. L’an dernier, lors de la vente des magasins Casino, Carrefour, Lidl et Système U avaient déjà montré leur intérêt. Aujourd’hui, ils pourraient tenter une nouvelle fois de les racheter.
Pour ces enseignes, récupérer ces magasins pourrait être une opportunité de s’agrandir. Mais encore faut-il que ces points de vente soient réellement intéressants. Les charges élevées et la baisse de clientèle pourraient empêcher certaines enseignes de reprendre tous les magasins.
Si un rachat a lieu, cela pourrait sauver une partie des emplois. Mais tout dépendra des conditions proposées par Intermarché et de l’intérêt réel des concurrents. Pour l’instant, l’incertitude reste totale pour ces magasins et leurs employés.
