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Jusqu’ici, certains pensaient pouvoir jouer avec le système. Un faux document, une absence injustifiée, et hop, tout passait. Mais ce temps est révolu. À partir de juin 2025, les arrêts de travail vont suivre de nouvelles règles. Et cette fois, les fraudeurs n’auront plus aucune issue. L’Assurance maladie a décidé de frapper fort, très fort. Une mesure simple, mais redoutablement efficace, va rendre les faux arrêts presque impossibles.
Les petits arrangements vont disparaître. Même les plus malins vont devoir revoir leur stratégie. Vous pensez que c’est exagéré ? Attendez de voir ce qui va changer. Voici pourquoi ce nouveau système va tout verrouiller.
Pourquoi les arrêts de travail frauduleux explosent
Aujourd’hui, il est trop facile de faire un faux arrêt de travail. Sur internet, on peut en trouver en quelques clics. Certains sites proposent même des modèles à remplir. Des personnes les impriment, changent les noms, les dates, et le tour est joué.
Parfois, ces faux documents ressemblent tellement aux vrais que même les employeurs ne voient pas la différence. C’est un vrai problème, car cela coûte très cher à l’État. En 2024, cela a causé 42 millions d’euros de pertes.
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Beaucoup de gens en profitent, alors que ces arrêts sont faits pour les vrais malades. C’est pourquoi l’Assurance maladie a décidé de changer les règles. Elle veut que les tricheurs n’aient plus aucune chance de passer entre les mailles du filet.
Juin 2025 : la mesure clé qui va tout changer
À partir de juin 2025, il ne sera plus possible d’utiliser un arrêt de travail papier classique. L’Assurance maladie a annoncé que seuls les arrêts numériques ou un papier spécial sécurisé seront acceptés.
Ce papier, appelé Cerfa sécurisé, aura un QR code et d’autres éléments qui permettront de vérifier s’il est vrai. Si quelqu’un essaie de donner un arrêt papier normal, il ne sera pas remboursé.
C’est une façon très simple de bloquer les tricheurs. Avec cette mesure, il devient bien plus difficile de mentir. Les médecins devront aussi suivre ces nouvelles règles pour que leurs arrêts soient valides. C’est un vrai tournant pour éviter les fraudes.
Des arrêts numériques traçables et infalsifiables
Un arrêt numérique, c’est un document que le médecin envoie en ligne lui-même. Il utilise son compte professionnel, avec son nom et son numéro officiel, ce qui permet de vérifier facilement toutes les informations.
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Impossible pour quelqu’un d’autre de créer ce document sans être un vrai médecin. En plus, chaque arrêt peut être tracé, c’est-à-dire qu’on peut voir d’où il vient et qui l’a envoyé.
Cela rend les faux documents presque impossibles. Même s’il existe encore des copies papiers, elles devront respecter des règles très strictes. Cette nouvelle façon de faire rend les démarches plus sûres, pour les patients comme pour les entreprises.
Une surveillance renforcée et des sanctions plus dures
Pour que tout cela fonctionne, l’Assurance maladie ne s’arrête pas là. Elle utilise maintenant des outils d’intelligence artificielle pour repérer les fraudes. Ces outils peuvent analyser des milliers de données et détecter des comportements bizarres ou suspects.
Quand un arrêt semble faux, les agents de l’Assurance maladie lancent un contrôle. Et s’ils découvrent une fraude, ils appliquent directement des sanctions : ils donnent des amendes, forcent à rembourser, et peuvent même envoyer en prison.
En 2024, l’Assurance maladie a puni plus de 7 000 personnes. Elle surveille les tricheurs de plus en plus sérieusement. Avec ce système, elle accepte seulement les vrais arrêts. C’est une manière forte de protéger ceux qui respectent les règles.