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À partir du 1er janvier 2025, il sera interdit de fumer en plein air dans tous les espaces publics de Milan. Cette mesure, qui marque une première en Italie, fait déjà beaucoup parler d’elle.
La capitale de la mode, régulièrement confrontée à des taux de pollution alarmants, cherche à améliorer la qualité de son air. Ceci avant un rendez-vous crucial : les Jeux olympiques d’hiver 2026.
Si certains saluent cette décision comme une avancée écologique majeure, d’autres la perçoivent comme une restriction excessive des libertés individuelles. Les exceptions sont rares, rendant cette règle presque impossible à contourner. Mais pourquoi une telle décision ?
Interdiction de fumer en plein air : une décision écologique
À Milan, fumer en plein air sera bientôt interdit. Cette décision, qui commence le 1er janvier 2025, a été prise pour une raison importante : protéger l’environnement et la santé des habitants. Milan est une ville très touchée par la pollution de l’air, avec des niveaux de particules fines qui dépassent souvent les limites autorisées. Les cigarettes, même fumées dehors, contribuent à cette pollution.
Les autorités locales expliquent que cette interdiction aidera à réduire les déchets comme les mégots, qui polluent les rues et les cours d’eau. En limitant la fumée dans l’air, elles espèrent aussi améliorer la qualité de vie des habitants. Cette décision est également un signal fort à l’approche des Jeux olympiques d’hiver de 2026, où Milan veut se montrer comme une ville propre et respectueuse de l’environnement.
Pour les non-fumeurs, c’est une bonne nouvelle. Beaucoup trouvent difficile de supporter la fumée dans les espaces publics. Les enfants, les personnes âgées et ceux qui ont des problèmes respiratoires pourront enfin profiter des rues et des parcs sans gêne. Mais pour d’autres, cette décision semble trop stricte, surtout dans une ville aussi animée que Milan.
Une mesure qui divise : ce que pensent les habitants de Milan
La nouvelle interdiction de fumer dehors ne fait pas l’unanimité à Milan. Certaines personnes applaudissent la mesure, la jugeant nécessaire pour protéger la santé publique. Pour Stellina, une Milanaise de 56 ans, « il était temps d’agir ». Elle estime que fumer dans les rues contribue à la pollution et que cette interdiction est une étape importante.
Mais tout le monde ne partage pas cet avis. Morgan Ishak, un plombier de 46 ans, trouve cette règle injuste. Il explique qu’il comprend l’interdiction dans des lieux clos, mais il pense que fumer dehors ne devrait pas poser de problème. Pour lui, c’est une atteinte à sa liberté personnelle.
Les habitants sont donc divisés. Certains voient cette mesure comme une solution pour rendre la ville plus agréable. D’autres y voient une loi qui restreint leurs droits. Pourtant, les autorités insistent : cette interdiction est une réponse à une situation urgente. Et des règles strictes sont parfois nécessaires pour protéger le bien commun.
Milan, pionnière d’une tendance mondiale de fumer en public ?
Milan n’est pas la première ville à prendre des mesures drastiques contre le tabac, mais elle ouvre une nouvelle voie en Italie. En interdisant de fumer dans tous les lieux publics extérieurs, elle montre qu’elle est prête à adopter des décisions courageuses.
D’autres pays ou villes ont déjà pris des mesures similaires. Par exemple, Mexico interdit de fumer dans certains quartiers historiques depuis 2022. En Nouvelle-Zélande, il est désormais impossible pour les jeunes nés après 2008 d’acheter des cigarettes.
Le Royaume-Uni veut aller encore plus loin avec une interdiction progressive du tabac pour les générations futures. Milan, avec son interdiction totale en extérieur, pourrait devenir un modèle pour d’autres grandes villes européennes.