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Le covoiturage peut vous faire économiser beaucoup, mais aussi vous coûter très cher si vous oubliez une règle clé. En 2025, les impôts surveillent de plus en plus les activités liées aux trajets partagés. Si vous utilisez Blablacar, Karos ou une autre plateforme, certaines sommes doivent obligatoirement être déclarées.
Une erreur ou un oubli peut vous mettre dans une situation délicate. Pas de panique, il existe des conditions simples pour éviter les ennuis. Mais encore faut-il bien les connaître.
Les revenus du covoiturage sont-ils tous imposables ?
Quand vous partagez votre voiture avec d’autres personnes, on appelle ça du covoiturage. Vous pouvez le faire avec des applications comme Blablacar ou Karos. Mais attention, si vous gagnez de l’argent en faisant ça, il faut faire très attention aux impôts.
Ce n’est pas toujours gratuit. Si vous recevez de l’argent pour ces trajets, cela peut devenir un revenu. Et les revenus, il faut parfois les déclarer. Mais rassurez-vous, ce n’est pas toujours le cas.
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Tout dépend de combien vous gagnez et comment vous organisez vos trajets. L’État surveille surtout si vous gagnez beaucoup, ou si vous faites du covoiturage tout le temps, comme un vrai travail.
Comment savoir si vous devez déclarer vos frais ?
Pas besoin d’être un expert. Il suffit de regarder ce que vous gagnez avec vos trajets. Sur les plateformes de covoiturage, vous pouvez voir combien d’argent vous avez reçu dans l’année.
Il y a même un bilan qui vous montre tout, comme un petit résumé. C’est très utile pour savoir si vous dépassez la limite autorisée. Cette limite, c’est environ 3000 euros par an ou 20 trajets.
Si vous dépassez ça, vous devez le dire aux impôts en 2025. Et même si vous ne dépassez pas, il est toujours bien de garder les preuves de vos trajets : essence, tickets de péage, parkings… Cela peut vous sauver en cas de contrôle.
Les trois conditions qui vous évitent de payer des impôts
Bonne nouvelle, il y a un moyen simple d’éviter de payer des impôts sur vos trajets. Si vous respectez trois règles, vous n’aurez rien à déclarer. D’abord, vous devez faire le trajet pour vous, pas juste pour transporter les autres.
Ensuite, vous ne devez pas demander plus d’argent que ce que vous avez vraiment dépensé. Par exemple, si l’essence vous coûte 10 euros, ne demandez pas 20 euros à vos passagers.
Enfin, vous devez aussi garder une petite partie du coût pour vous. Si ces trois règles sont respectées, vous êtes tranquille. Les impôts ne viendront pas vous chercher.
Ce qui change si le covoiturage devient une activité rentable
Si vous faites beaucoup de trajets, que vous gagnez beaucoup d’argent, le covoiturage n’est plus vu comme un simple partage. Pour les impôts, cela devient un vrai travail. Vous devez alors déclarer vos revenus comme une petite entreprise.
Il y a deux façons de faire : le régime « micro-BIC », où vous avez un abattement de 50 %, ou le régime réel, si vous voulez déduire tous vos frais. Ce choix dépend de votre situation. Mais ce qui est sûr, c’est que si vous voulez gagner de l’argent avec votre voiture, vous devez le faire dans les règles.