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À peine rachetés, déjà menacés ! Carrefour vient d’acquérir les magasins Cora et Match, mais certains vont devoir fermer leurs portes. Une décision imposée par l’Autorité de la concurrence pour éviter une situation de monopole. Résultat : huit magasins doivent être revendus, et l’avenir des employés est incertain. Mais quelles sont les villes touchées ? Que va-t-il se passer pour les salariés ?
Carrefour a-t-il prévu une solution pour éviter des licenciements ? Une situation tendue qui inquiète autant les employés que les consommateurs. Décryptons ensemble les raisons de ces fermetures et les enjeux pour l’enseigne.
Pourquoi Carrefour doit-il fermer ces magasins ?
Carrefour vient tout juste de racheter les magasins Cora et Match. Mais ce gros achat pose un problème. L’Autorité de la concurrence a repéré un risque de monopole dans certaines villes. Cela veut dire que Carrefour y aurait trop de magasins, ce qui empêcherait la concurrence de jouer son rôle.
Pour éviter cela, l’Autorité a imposé à Carrefour de vendre plusieurs magasins. Carrefour n’a donc pas le choix. S’il veut garder son rachat, il doit revendre ces magasins à d’autres enseignes.
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Sans cela, il pourrait être accusé de dominer le marché, ce qui n’est pas autorisé. Le problème, c’est que ces magasins doivent fermer pour un temps avant d’être repris. Les employés et les clients se retrouvent donc dans l’incertitude.
Les 8 villes concernées par ces fermetures
Carrefour doit revendre des magasins dans huit villes en France. Il avait d’abord prévu d’inclure Saint-Malo et Reims dans cette liste, mais il a finalement épargné ces deux villes.
Les magasins concernés se trouvent dans Mercin-et-Vaux, Crouy, Cusset, Villers-Semeuse, Hérouville-Saint-Clair, Nancy, Publier et Pavillons-sous-Bois. Ces fermetures vont impacter des milliers de clients habitués à faire leurs courses dans ces magasins. Ils devront trouver une autre grande surface en attendant qu’un repreneur rachète les lieux.
Carrefour a annoncé qu’il cherchait des acheteurs pour ces magasins. L’objectif est de trouver une solution avant la fin de l’année. Mais pour le moment, aucun repreneur n’a été officiellement annoncé. Cela inquiète les employés qui attendent des réponses.
Quel avenir pour les employés impactés ?
Ces fermetures concernent plus de 2 000 salariés. Aujourd’hui, personne ne sait encore qui rachètera ces magasins. Si aucun repreneur ne se manifeste, les employés risquent de perdre leur travail.
Les syndicats demandent à Carrefour de garantir des solutions pour eux. Ils veulent être sûrs que les nouveaux propriétaires garderont les salariés en place. La CFDT a même exigé un « pacte social » pour protéger ces travailleurs.
Carrefour doit aussi fermer le siège de Cora à Croissy-Beaubourg, supprimant ainsi 340 postes. L’enseigne promet de reclasser les employés concernés en Île-de-France, mais beaucoup s’inquiètent pour leur avenir. Le groupe va-t-il tenir ses promesses ?
Une stratégie risquée pour Carrefour ?
Ce rachat était une opération stratégique pour Carrefour. En achetant Cora et Match, le groupe espérait se renforcer face à la concurrence. Mais ces fermetures compliquent la situation.
Carrefour doit maintenant trouver rapidement des repreneurs pour éviter de fermer. Si ces magasins restent fermés trop longtemps, l’enseigne pourrait perdre des clients. Les salariés pourraient aussi se retrouver sans solution, ce qui ternirait l’image de Carrefour.
Malgré cela, Carrefour espère que cette opération sera rentable. L’enseigne prévoit de faire des économies de 130 millions d’euros d’ici 2027. Mais entre les inquiétudes des employés et les exigences des autorités, le défi est de taille. Carrefour arrivera-t-il à gérer cette crise sans trop de dégâts ?
