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En 2025, la Caisse d’allocations familiales a décidé d’augmenter les montants qu’elle peut récupérer en cas de trop-perçu. Si vous recevez une aide comme le RSA, la prime d’activité ou encore l’AAH, vous pourriez voir une partie de vos paiements amputée. Pourquoi cette modification ? Tout simplement parce que la CAF a revalorisé son barème de récupération.
Résultat : les prélèvements seront plus élevés en fonction de vos revenus. Un changement qui risque d’impacter de nombreux foyers. Mais comment savoir si vous êtes concerné ? Et surtout, comment éviter une mauvaise surprise ?
Les nouveaux barèmes de prélèvement de la CAF
Depuis janvier 2025, la CAF a changé ses règles pour récupérer l’argent versé en trop. Désormais, les montants prélevés sont plus élevés, et cela concerne de nombreux bénéficiaires. Ces changements s’appliquent si vous touchez des aides comme le RSA, l’AAH ou encore la prime d’activité.
Le montant retenu dépend de vos revenus. Plus ils sont élevés, plus la somme prélevée sera importante. Par exemple, si vous gagnez entre 301 et 450 euros par mois, la CAF peut prendre 25 % de vos allocations. Pour des revenus entre 451 et 672 euros, ce sera 35 %, et ainsi de suite jusqu’à 60 % si vous gagnez plus de 899 euros.
Même si vous avez des revenus très faibles, la CAF applique une retenue forfaitaire. À Mayotte, le barème est différent mais suit le même principe. Cela signifie que même en cas de petite erreur dans votre déclaration, le remboursement peut vite devenir un problème. Il est donc essentiel de bien vérifier les informations transmises à la CAF.
Comment éviter un trop-perçu et protéger ses aides ?
Pour ne pas être pris au dépourvu, la meilleure solution est d’être prudent et de mettre régulièrement à jour votre situation sur le site de la CAF. Dès que vous changez de travail, que votre salaire évolue ou que votre situation familiale se modifie, vous devez le signaler immédiatement.
Si la CAF ne reçoit pas vos informations, elle peut estimer vos revenus et appliquer un prélèvement automatique. Cela peut créer un trop-perçu, même si vous n’avez pas fait d’erreur volontaire. Il est donc conseillé de vérifier chaque mois votre espace personnel pour détecter une éventuelle anomalie.
Un autre point important est de conserver tous vos documents officiels, comme vos bulletins de salaire, vos avis d’imposition ou vos attestations CAF. En cas de souci, cela vous permettra de justifier rapidement votre situation et d’éviter une mauvaise surprise.
Peut-on contester ou demander un délai de paiement ?
Si la CAF vous demande un remboursement, sachez qu’il est possible de réagir. Vous pouvez d’abord demander des explications en contactant directement l’organisme. Si vous pensez que l’erreur vient de la CAF, vous avez le droit de contester la décision.
Si vous devez bien rembourser, mais que la somme est trop élevée pour votre budget, vous pouvez demander un échéancier. Cela permet de répartir le paiement sur plusieurs mois afin d’éviter une grosse perte d’argent d’un coup. Dans certains cas, si votre situation est vraiment difficile, vous pouvez même solliciter une remise gracieuse.
Cela signifie que la CAF peut annuler une partie ou la totalité de la somme à rembourser. Dans tous les cas, n’attendez pas pour agir. Plus vous réagissez vite, plus vous avez de chances d’obtenir un arrangement.
