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Travailler jeune peut ouvrir la porte à une retraite anticipée, mais la réforme des retraites a changé les règles du jeu. En 2025, le dispositif des carrières longues permet encore de partir plus tôt, mais sous certaines conditions strictes. Quel âge faut-il avoir ? Combien de trimestres sont requis ? Certaines périodes comme le service militaire ou la maternité sont prises en compte, mais d’autres non.
Alors, êtes-vous éligible ? Découvrez les nouvelles règles à suivre pour anticiper votre départ et éviter les mauvaises surprises.
Les nouvelles conditions pour une retraite anticipée
Partir à la retraite avant l’âge légal, c’est possible, mais tout le monde ne peut pas en profiter. En 2025, la réforme des retraites a fixé de nouvelles règles pour ceux qui ont commencé à travailler très jeunes. Pour partir plus tôt, il faut avoir cumulé un certain nombre de trimestres cotisés.
L’âge auquel vous avez commencé à travailler est aussi important. Par exemple, une personne qui a commencé à travailler avant 18 ans pourra partir plus tôt qu’une autre ayant débuté à 22 ans. Mais attention, tous les trimestres ne comptent pas de la même manière.
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Si vous avez connu des périodes de chômage non indemnisé, la caisse de retraite ne les prendra pas en compte dans le calcul. En revanche, d’autres situations comme le service militaire ou la maternité peuvent vous aider à valider des trimestres. C’est pourquoi il est essentiel de bien vérifier son relevé de carrière avant de faire une demande de départ anticipé.
Quels travailleurs sont concernés ?
La retraite anticipée ne concerne pas seulement un type de métier. Plusieurs catégories de travailleurs peuvent en bénéficier si elles remplissent les conditions demandées. Cela concerne les salariés du privé, les fonctionnaires, les indépendants et même certains agriculteurs.
Chaque régime de retraite applique des règles spécifiques, mais le principe reste le même : avoir commencé à travailler tôt et avoir cotisé suffisamment de trimestres. Certaines professions bénéficient davantage de la retraite anticipée. Les métiers physiques ou pénibles, où l’on commence souvent jeune, sont en première ligne.
Un ouvrier du bâtiment, une aide-soignante ou un agriculteur, par exemple, ont souvent une longue carrière derrière eux à 60 ans. C’est aussi le cas de certains artisans ou commerçants qui ont démarré leur activité très tôt. Pour ces travailleurs, partir avant l’âge légal peut être une véritable chance de profiter de la retraite en bonne santé.
Les périodes prises en compte pour partir plus tôt
Toutes les périodes de travail ne comptent pas de la même manière pour un départ anticipé. La caisse de retraite prend en compte certains événements de la vie pour éviter de pénaliser les assurés. Par exemple, si vous avez fait votre service militaire, elle ajoute jusqu’à quatre trimestres à votre carrière.
Pour les femmes, la caisse de retraite comptabilise aussi les congés maternité dans la durée de cotisation. D’autres situations comme une maladie de longue durée ou un accident du travail peuvent aussi permettre de valider des trimestres.
Toutefois, ces périodes ont une limite et ne dépassent pas un certain nombre d’années. En revanche, les périodes de chômage non indemnisé ou d’inactivité prolongée ne comptent pas. Cela peut poser problème à certains travailleurs qui ont eu des interruptions dans leur parcours professionnel.
Cumul emploi-retraite : une bonne option après un départ anticipé ?
Prendre sa retraite ne signifie pas forcément arrêter de travailler définitivement. De plus en plus de retraités choisissent de reprendre une activité pour compléter leurs revenus. Avec le cumul emploi-retraite, il est possible de toucher sa pension tout en ayant un salaire.
Cela peut être une bonne solution pour ceux qui veulent garder un lien avec le monde du travail ou améliorer leur niveau de vie. Cependant, ce dispositif a des règles strictes. Si vous partez en retraite anticipée, vous ne pourrez pas bénéficier d’une surcote sur votre pension.
Autrement dit, vous ne toucherez pas de retraite plus élevée même si vous continuez à travailler. De plus, dans certains cas, il existe un plafond à ne pas dépasser pour cumuler salaire et pension. Malgré ces limites, beaucoup de retraités choisissent cette option, notamment dans les secteurs où l’expérience est précieuse, comme l’artisanat ou le conseil.