ZFE : Les motards sont en colère ! Les deux-roues bientôt exclus de ces villes par la vignette Crit’Air

Les restrictions se durcissent ! Après les voitures, les motos thermiques risquent d’être interdites dans plusieurs Zones à Faibles Émissions (ZFE) en France.

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Les ZFE imposent des règles de circulation de plus en plus strictes. Jusqu’ici, les voitures polluantes étaient les premières concernées. Mais désormais, les motos thermiques doivent aussi se conformer aux exigences de la vignette Crit’Air. À Paris, Lyon, Toulouse et d’autres grandes villes, de nombreux motards pourraient ne plus avoir accès aux centres-villes.

Une décision qui suscite la colère des usagers. Alors, quelles sont les restrictions exactes et quelles alternatives s’offrent aux motards ?

Pourquoi les motos sont-elles concernées par les ZFE ?

Les Zones à Faibles Émissions (ZFE) ont été mises en place pour réduire la pollution dans les grandes villes. Ces zones limitent la circulation des véhicules jugés trop polluants. Pour savoir si un véhicule peut rouler dans une ZFE, il doit avoir une vignette Crit’Air.

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Cette pastille classe les véhicules selon leur niveau de pollution. Au début, ces règles concernaient surtout les voitures diesel et essence. Mais aujourd’hui, les motos thermiques sont aussi visées. Les autorités estiment qu’elles rejettent trop de gaz polluants et participent à la mauvaise qualité de l’air.

Les autorités excluent particulièrement certaines motos anciennes, car elles n’obtiennent pas une vignette Crit’Air suffisante pour circuler. Résultat : des milliers de motards risquent de se retrouver bloqués et ne pourront plus rouler librement en ville.

Quelles villes durcissent les restrictions ?

En France, plusieurs villes ont déjà mis en place des ZFE strictes. Paris est la plus avancée. Dans la capitale, les règles se durcissent chaque année. Bientôt, même certaines motos avec une vignette Crit’Air ne pourront plus circuler. Et le problème ne s’arrête pas là.

Depuis peu, le stationnement est devenu payant pour les motos thermiques, ce qui rend la situation encore plus compliquée pour les motards. D’autres grandes villes suivent le même chemin. Lyon, Toulouse, Montpellier, Strasbourg ou encore Nice ont aussi des ZFE.

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Chaque ville fixe ses propres règles, mais elles vont toutes dans la même direction : réduire la présence des véhicules polluants. Peu à peu, les restrictions s’étendent et les motards doivent s’adapter sous peine d’amende. Pour certains, cela signifie changer de moto, ce qui n’est pas toujours possible.

Quelles solutions pour les motards impactés ?

Face à ces restrictions, les motards cherchent des solutions. Pour certains, la seule option est de changer de véhicule. Une moto électrique ou une moto récente avec une meilleure vignette Crit’Air peut permettre de rouler en ZFE. Mais ce changement a un coût, et tout le monde ne peut pas se le permettre.

Heureusement, des aides financières existent. À Strasbourg, par exemple, la ville propose un compte mobilité pour aider à financer un nouveau mode de transport. De son côté, l’État a mis en place un prêt à taux zéro pour l’achat d’un véhicule moins polluant. Cette aide est disponible jusqu’à fin 2025 sous certaines conditions.

Mais malgré ces aides, beaucoup de motards refusent de changer leurs habitudes. Certains sont prêts à prendre le risque de rouler en ZFE sans autorisation. D’autres espèrent que les autorités assoupliront les règles pour qu’ils puissent continuer à utiliser leur moto sans restriction.

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