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Vous rêvez d’un abri de jardin pour ranger vos outils ou créer un petit espace de détente ? Attention, une taxe spécifique s’applique sur ces constructions et elle vient encore d’augmenter en 2025. Cette taxe d’aménagement, qui concerne aussi les piscines et certaines installations extérieures, impacte de nombreux propriétaires. Mais qui doit la payer ? Y a-t-il des exceptions ?
Avant de vous lancer dans votre projet, mieux vaut bien comprendre les règles en vigueur. Voici tout ce qu’il faut savoir sur cette hausse qui fait grincer des dents.
Les raisons de la hausse de la taxe en 2025
Chaque année, la taxe sur les abris de jardin augmente. En 2025, c’est encore le cas. Mais pourquoi ? Cette taxe, appelée taxe d’aménagement, sert à financer les équipements publics comme les routes ou les écoles. Plus les coûts de construction augmentent, plus cette taxe suit le même chemin.
L’INSEE, l’organisme qui analyse l’économie en France, fixe un indice appelé indice du coût de la construction. Cet indice sert de base pour calculer la taxe. Cette année, il a encore grimpé. Résultat, les propriétaires doivent payer plus cher. Chaque commune peut aussi décider d’augmenter son taux. Selon l’endroit où vous vivez, la facture peut être plus ou moins lourde.
Quels abris de jardin sont concernés ?
Tous les abris de jardin ne sont pas touchés par cette taxe. Pour être concerné, l’abri doit remplir certaines conditions. D’abord, il doit être fermé et couvert. Un simple toit sans mur, comme une pergola, n’est pas concerné. Ensuite, il doit mesurer au moins 5 m² et avoir une hauteur sous plafond d’au moins 1,80 mètre.
Si votre abri est plus petit ou plus bas, il est exempté de taxe. Les structures démontables sont parfois concernées, selon les règles de votre commune. Par contre, si vous avez juste un cabanon ouvert sur les côtés, vous ne paierez rien.
Existe-t-il des exemptions possibles ?
Bonne nouvelle, certains propriétaires peuvent éviter cette taxe. Si votre abri de jardin fait moins de 5 m², vous n’avez rien à payer. Les structures trop basses ne sont pas taxées non plus. Les communes ont aussi un droit spécial. Elles peuvent décider d’exonérer certaines constructions.
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C’est le cas pour certains pigeonniers ou bungalows démontables. Il est donc utile de se renseigner auprès de sa mairie avant d’installer un abri. Les panneaux solaires posés au sol et les emplacements de caravanes peuvent aussi être exonérés. Mais attention, les règles changent selon les régions.
Comment calculer le montant de la taxe ?
Le calcul est simple. Il faut multiplier la surface taxable de votre abri par un tarif fixé chaque année. En 2025, il est de 930 € par m² en province et 1 054 € en Île-de-France.
Ensuite, la mairie et le département appliquent leur taux d’imposition, entre 1 % et 5 % pour la commune et jusqu’à 2,5 % pour le département. Par exemple, un abri de 10 m² en province avec un taux total de 5 % coûtera environ 465 € de taxe.