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Un radar, un flash, et c’est le stress qui monte. Mais saviez-vous que les radars ne sont pas parfaits ? En 2025, ils fonctionnent avec des marges d’erreur précises, parfois en votre faveur. Ces tolérances, qu’elles soient pour les radars fixes ou mobiles, peuvent changer la donne pour les automobilistes. Pourtant, elles restent méconnues.
Jusqu’où pouvez-vous rouler sans risquer l’amende ? Il est temps de comprendre comment fonctionnent ces marges et de découvrir ce que chaque conducteur doit savoir pour éviter les mauvaises surprises sur la route.
Les marges d’erreur des radars fixes : une tolérance limitée
Les radars fixes sont ceux que vous croisez souvent sur le bord des routes. Ils ne bougent pas et surveillent en permanence la vitesse des voitures. Mais bonne nouvelle : ils ne sont pas parfaits. Pour compenser leurs petites erreurs, une marge d’erreur est appliquée.
Par exemple, si vous roulez à 90 km/h sur une route où la limite est de 90, le radar peut vous flasher à 96 km/h. Pourquoi ? Parce que 5 km/h sont retirés de la vitesse mesurée. Cela veut dire qu’à 96 km/h, votre vitesse retenue sera 91 km/h.
Et si la route est limitée à 130 km/h ? La marge devient 5 % de la vitesse. Cela veut dire qu’à 137 km/h mesurés, votre vitesse retenue sera de 131 km/h. Cette tolérance est là pour éviter les erreurs, mais elle reste limitée.
Radars mobiles : des marges plus larges, mais pourquoi ?
Les radars mobiles, eux, ne sont pas fixés à un endroit précis. Ils sont installés dans des voitures banalisées ou utilisés par les forces de l’ordre en mouvement. Comme ces radars bougent, leurs mesures sont moins précises que celles des radars fixes. Résultat : ils ont une marge d’erreur plus grande !
Si vous roulez sur une route limitée à 90 km/h, un radar mobile appliquera une marge de 10 km/h. Vous serez donc sanctionné seulement à partir de 101 km/h (vitesse retenue : 91 km/h). Pour les routes limitées à 130 km/h, la marge passe à 10 % de la vitesse. Par exemple, si vous roulez à 144 km/h, votre vitesse retenue sera de 131 km/h.
Ces radars offrent donc un peu plus de tolérance. Mais attention, ce n’est pas une excuse pour accélérer ! Leur rôle reste de surveiller les conducteurs et de garantir la sécurité sur les routes.
Respecter les marges, mais ne pas jouer avec le feu
Les marges d’erreur sont là pour compenser les petites imprécisions des radars. Mais cela ne veut pas dire qu’il faut en profiter pour dépasser les limites ! Flirter avec ces marges peut être risqué. Un coup d’œil distrait, une pente un peu raide… et vous voilà au-dessus de la vitesse autorisée, même avec la tolérance.
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Respecter les limitations de vitesse, c’est avant tout garantir votre sécurité et celle des autres. Rouler trop vite augmente le risque d’accident. Et en cas de contrôle, la tolérance technique ne sera pas une excuse. Les marges sont un filet de sécurité, pas un droit acquis. Soyez prudent : la route n’est pas une piste de course.
Une politique entre rigueur et tolérance
Pourquoi ces marges existent-elles ? Tout simplement pour éviter les erreurs et garantir l’équité. Les radars, comme les compteurs des voitures, ne sont pas parfaits. Une petite marge permet de corriger ces imperfections. C’est une façon pour la sécurité routière d’être juste avec tous les conducteurs.
En France, cette tolérance vise aussi à éviter les contestations inutiles. Sans marges, chaque petit dépassement pourrait conduire à des sanctions, même si l’erreur vient du radar ou du véhicule. Avec ce système, les conducteurs bénéficient d’un équilibre entre rigueur et souplesse.
Mais souvenez-vous : ces marges ne sont pas là pour vous permettre d’aller plus vite. Elles servent avant tout à protéger les usagers de la route. Respecter les règles, c’est rouler en sécurité.
