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Les arnaques par SMS ou par mail ne montrent aucun signe de ralentissement en France. Et ce, malgré de nombreux mises en garde des forces de l’ordre. Ces dernières enquêtent d’ailleurs sur des cas de plus en plus fréquents dans lesquels des individus sont induits en erreur par des messages semblant provenir de leurs enfants. Explications.
Ces arnaques qui ne faiblissent pas !
Les fraudeurs ont toujours existé. Et aujourd’hui plus que jamais ils prolifèrent grâce à internet et aux réseaux sociaux. Comme toujours, les auteurs d’arnaques ciblent d’abord vos données personnelles et, donc, votre portefeuille. Les protections de la confidentialité des données sont souvent inefficaces en raison de l’incapacité de gouverner le Web et ses applications infinies.
Le terme phishing est désormais bien connu. Il dérive d’une déformation du verbe anglais « fishing » (pêche). Il s’agit d’une arnaque qui se produit via e-mail. Nous recevons alors un e-mail très soigneusement conçu qui semble provenir d’un expéditeur fiable.
Le message nous demande de réaliser une action précise. Et ils nous offre la possibilité de la réaliser en quelques clics via un lien.
L’e-mail nous informe alors qu’il y a des communications importantes. Vient ensuite un faux lien qui nous permettra d’accéder rapidement à la page et d’effectuer l’action demandée. En utilisant le faux lien, ces criminels pourront alors voler les identifiants de connexion et les utiliser ensuite sur le vrai site Web.
Le smishing (par SMS) et le vishing (par note vocale) sont donc des variantes de cette célèbre arnaque par phishing.
Cette escroquerie qui se propage encore et encore !
Cette arnaque qui circule via SMS voire via WhatsApp sévit d’ailleurs encore beaucoup. Un malfrat se fait passer pour un proche de la victime en cas d’urgence et lui fait perdre l’argent.
Cette arnaque commence alors par ce qui semble être une urgence relative aux enfants ou petits-enfants. Et elle se termine, en effet, par une perte financière. C’est ainsi que fonctionne cette arnaque qui a encore une fois fait des ravages sur les comptes bancaires de proches dernièrement.
La modus operandi de cette arnaque est donc désormais bien rodé. La connexion commence par un message, apparemment d’un enfant, informant d’un téléphone cassé et demandant à être contacté via un lien. À partir de là, une conversation se développe qui débouche sur une demande d’argent.
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Les conversations prennent souvent un ton personnel et familier. En effet, l’escroc se fait passer pour l’enfant. Il demande de l’argent par post-paiement, par virement bancaire ou par carte de crédit. Dans certains cas, la demande d’argent a révélé l’arnaque. Mais dans de nombreux autres cas, cédant à la panique, les parents perdent de l’argent en faisant confiance à l’auteur de l’arnaque.
Les autorités ont nommé cette arnaque « l’escroquerie à l’enfant qui a un problème avec son téléphone ». Après avoir écrit « coucou papa » ou « coucou maman », l’enfant demande alors à son destinataire de le contacter sur un nouveau numéro.
Comment se protéger de cette arnaque ?
Il est important d’être sceptique et donc de toujours vérifier les éventuelles demandes d’argent. Même si elles semblent provenir de membres de la famille. De plus, éviter de cliquer sur des liens inconnus et surveiller de près les demandes de paiement en ligne peut faire toute la différence entre être victime d’une arnaque et l’éviter.
Enfin, vous devez signaler un mail ou SMS frauduleux aux services compétents. Notamment à « Signal Spam » ou au 33700 pour les SMS ou à « Phishing Initiative » pour les sites.
